La pomme de la famille des rosacées est l'un des fruits les plus anciens du monde. Il est originaire de l'Asie du Sud-Ouest et des pays européens. Elle a été trouvée à l'état sauvage dans la plupart des régions tempérées du monde et sur les collines les plus froides des zones subtropicales.
Les conditions climatiques recommandées pour le pommier :
Pendant la période de croissance active, la température estivale moyenne devrait être d'environ 21-24 C. Le pommier réussit mieux dans les régions où les arbres bénéficient d'un repos ininterrompu en hiver et d'un ensoleillement abondant pour une production bien colorée et de bonne qualité.
Le pommier peut pousser dans une large gamme de régimes pluviométriques allant de pluies uniformément réparties de 250 à 370 mm par an à de fortes précipitations saisonnières de 1250 à 1750 mm.
La grêle peut causer d'immenses dégâts et peut réduire la valeur de la récolte jusqu'à 80 % et rendre toute la récolte destinée pour la transformation.
Le type de sol préféré du pommier :
La pomme peut être cultivée sur une large gamme de sols mais pousse mieux sur des sols limoneux bien drainés ayant une profondeur de 45 cm et un pH de 5,5 à 6,5. Le sol doit être exempt de substrats durs et de conditions gorgées d'eau.
• Une gestion optimale de l’irrigation
Un jeune plant de pommier possède un système racinaire peu développé et hautement vulnérable aux longues périodes de sécheresse. La présence d’une forte infestation par les mauvaises herbes aggrave cette situation. Il est donc primordial de bien gérer l’irrigation et le désherbage durant la première saison de plantation du pommier.
La conception du système d’irrigation dépend de la disponibilité en eau et du type de sol. Le système d’irrigation localisée assure une meilleure efficience d’utilisation de l’eau et une meilleure rentabilisation des investissements surtout en année sèche tout en raisonnant les apports en fonction des besoins du verger et pas seulement en fonction du calendrier.
Les besoins en eau deviennent très importants en période estivale soit environ deux mois avant la récolte. Pendant cette période, il faut éviter tout stress hydrique pour ne pas affecter la production. Les conditions de stress hydrique entraînent une mauvaise nouaison, une forte chute des fruits, une faible production et une mauvaise qualité. Il faut garder l’humidité du sol proche de la capacité au champ et augmenter la fréquence des irrigations après le stade de nouaison.